La question sahraouie demeure une question de décolonisation, d'où sa solution réside en l'autodétermination du peuple sahraoui

الجزائر
lun 30/12/2024 - 23:07

 

Alger, 30 déc 2024 (SPS) Le ministre algérien des AE, de la communauté nationale et des affaires africaines, Ahmed Attaf a affirmé que "la position de l'Algérie tant au sein du Conseil de sécurité qu'à l'extérieur, puise sa force dans des principes historiques irréfutables, du fait que la question sahraouie demeure une question de décolonisation, d'où l'impératif de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et que la présence marocaine sur les territoires sahraouis constitue une occupation qui ne peut être acceptée en tant que fait accompli".

Dans une déclaration liminaire au début d'une conférence de presse sur le bilan des activités de la diplomatie algérienne en 2024, Ahmed Atta a affirmé que "la position de l'Algérie tant au sein du Conseil de sécurité qu'à l'extérieur, puise sa force dans des principes historiques irréfutables, du fait que la question sahraouie demeure une question de décolonisation, d'où l'impératif de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et que la présence marocaine sur les territoires sahraouis constitue une occupation qui ne peut être acceptée en tant que fait accompli".

Dans cette perspective, il a affirmé que "toute proposition de solution qui va à l'encontre de ces faits établis n'est qu'une mystification et une manœuvre à l'image de la +pseudo autonomie+, dont les intentions et les visées sont connues de tous", soulignant que "le peuple sahraoui est le seul propriétaire de son territoire". 

"Il est primordial de se tourner vers ce peuple et de consulter ses représentants, au lieu de quémander le soutien dans le monde entier pour un pseudo plan qui n'a jamais été soumis à l'appréciation des concernés, à savoir le peuple sahraoui, un peuple qui, après presque un demi siècle, n'a pas vu sa détermination faiblir ni sa volonté s'éteindre pour recouvrer tous ses droits", a-t-il souligné.(SPS)

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