La marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis partira le 30 mars depuis Ivry

فرنسا
mer 19/03/2025 - 11:59

 

Paris, 19 mars 2025 (SPS) Dans quelques jours, le chemin pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis, à indiqué un communiqué de l’AARASD.

Ce dimanche 30 mars à 10h, nous partirons de la mairie d’Ivry/Seine puis à 15h de Vitry/Seine pour parcourir une partie de la France et de l’Espagne où nous serons accueillis par des collectifs solidaires à chacune de ces étapes. Notre destination : Algésiras puis le Maroc, devant la prison de Kénitra.

 Ivry et Kénitra, deux villes l’une en Val de Marne, l’autre au Maroc qui sont celles de Claude Mangin-Asfari et de son mari Naâma Asfari. Naâma est citoyen d’honneur d’Ivry depuis 2017 mais il est en prison au Maroc depuis 2010.

C’est pourquoi nous allons marcher d’avril à juin, rencontrer un maximum de femmes et d’hommes de bonne volonté, pour parler des Sahraouis et dire toute leur histoire si mal connue.

Nous allons marcher pour obtenir la libération de tous ces militants sahraouis détenus pour avoir simplement demandé l’application de leur droit à l’autodétermination, reconnu par l’ONU dès 1966. Et surtout, ne jamais oublier qu’en 2023 l’ONU les a déclarés en détention arbitraire, ce qui signifie obligation de libération.

C’est ainsi, au Maroc, ce qui est considéré comme un délit d’opinion peut conduire en prison.

Tout visiteur soupçonné de solidarité peut être décrété hors la loi et expulsé. Ainsi ces derniers jours, le Maroc vient d’expulser journalistes et juristes soupçonnés de proximité avec les Sahraouis et avec les militants du Front Polisario.

Depuis 2014, c’est plus de 300 personnes qui ont été ainsi expulsées. Une occupation a toujours besoin de se protéger des regards extérieurs. Malgré les intimidations, les risques d’arrestation, les Sahraouis résistent et disent toujours leur volonté d’indépendance. Des missions d’observation doivent être très vite organisées pour documenter les situations contraires au respect des droits humains et imposer au Maroc l’application de ces droits.

Notre marche pacifique en faveur de l’application du droit international arrivera devant la prison de Kénitra, avec des juristes, avec des journalistes ! Que pourront faire contre nous les autorités marocaines ? Que pourra faire cette justice qui condamne à charge ? Quelle que soit leur réaction, l’image du Maroc si vantée aujourd’hui, sera enfin montrée dans sa vérité. Un Etat qui occupe un territoire et son peuple depuis 50 ans, qui a trahi tous ses engagements et n’a jamais respecté les résolutions des Nations Unies et celles de l’Union africaine.

Nous en sommes sûrs, ce chemin en France et en Espagne, avec vous, pour la libération des prisonniers sahraouis et pour l’autodétermination, sera l’une des étapes pour que se réalise l’indépendance du Sahara occidental ! (SPS)

 

 

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