
Genève (Suisse), 07 mars 2025 (SPS) La représentante de l’Institut international pour l’action non violente (NOVACT), L. Maibon, a souligné la nécessité de briser le silence sur les violations au Sahara occidental et de demander des comptes aux auteurs.
Intervenant lors de la conférence de présentation du rapport annuel sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental pour 2024, Maibon a expliqué que le nouveau rapport révèle de graves violations des droits de l’homme. Elle a souligné que la lutte pour les droits du peuple sahraoui n’est pas isolée des luttes anticoloniales mondiales, faisant les similitudes entre ce qui se passe au Sahara occidental et ce que vivent d’autres peuples, comme la Palestine.
Maibon a critiqué la pression exercée par les autorités marocaines au niveau international, qui comprend la restriction des événements lors des débats de la question sahraouie, l’expulsion de journalistes et d’activistes internationaux et les tentatives de faire taire les voix dissidentes.
NOVACT travaille depuis près d’une décennie pour soutenir les défenseurs des droits humains sahraouis, renforcer leur capacité à documenter les violations et dénoncer l’implication des entreprises multinationales dans le soutien à l’occupation marocaine. (SPS)