Le parti espagnol "Nueva Canarias-BC" plaide pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

dim 19/05/2024 - 19:32

Madrid, 19 mai 2024 (SPS) Le parti espagnol de centre gauche "Nueva Canarias-BC" a plaidé pour le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum libre sous l'égide des Nations unies, s'engageant à exiger du Parlement européen de promouvoir ce droit.

"Nous allons exiger du Parlement européen de promouvoir le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du Sahara occidental, en organisant un référendum libre dans le cadre des Nations unies", a déclaré samedi le président du parti, Roman Rodriguez, à un media espagnol.

Roman Rodriguez dont le parti est en campagne pour les élections européennes prévues du 6 au 9 juin prochain, compte également exiger du Parlement européen que "justice soit rendue" aux Sahraouis expulsés de leurs territoires pendant de longues années, pour "les nombreuses violations des droits humains dont ils sont victimes sous occupation marocaine", ainsi que pour le préjudice subi en raison du "pillage de leurs ressources naturelles par le gouvernement marocain".

Pour sa part, la candidate du parti aux élections européennes, Lorena Lopez, a critiqué la politique de "double standard" du parti socialiste dans le traitement des dossiers de la Palestine et du Sahara occidental.

Se félicitant du soutien apporté par ce parti à la lutte du peuple palestinien, Lorena Lopez s'indigne de la position de ce même parti vis-à-vis du dossier sahraoui, et regrette qu'il "continue à ne pas reconnaître les droits du peuple sahraoui" et à fermer les yeux sur "les violations systématiques des traités internationaux" par l'occupant marocain.

Par ailleurs, la candidate de "Nueva Canarias-BC" aux élections européennes a affirmé que si elle gagne à ces élections, elle œuvrera, au sein du Parlement européen, pour "un cessez-le-feu immédiat" à Ghaza et pour "une condamnation internationale du génocide", "une reconnaissance de l'Etat palestinien", et pour le "respect des résolutions des Nations unies pour mettre en œuvre la solution à deux Etats". (SPS)

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