Laayoune occupée, 29 oct 2025 (SPS) Les organisations sahraouies de défense des droits humains continuent de dénoncer le blocus imposé à la partie occupée du Sahara occidental, rejetant la logique colonialiste de l'occupant marocain et exigeant le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Ainsi, le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a dénoncé le blocus imposé par les forces d'occupation marocaines aux régions occupées afin d'empêcher les habitants d'organiser des manifestations contre la politique du fait accompli coloniale et pour exiger de l'Organisation des Nations Unies de respecter ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui et de son droit à l'autodétermination.
Un membre du comité administratif du Codesa, Hassan Zerouali, a signalé que la population rejetait le blocus de plus en plus étouffant, imposé par l'occupation qui redoute un soulèvement populaire.Il a assuré que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance n'était pas négociable, insistant sur le fait que le règlement de la question sahraouie "ne pourra se faire sans la tenue d'un référendum d'autodétermination libre et honnête comme convenu par les deux parties au conflit en 1991 selon le plan de règlement ONU-OUA".
Il a ajouté que "toute tentative d'imposer l'occupation échouera devant la volonté du peuple sahraoui de conquérir sa liberté et son indépendance", invitant la communauté internationale à mettre fin à l'occupation dans la dernière colonie du continent africain, en application des décisions de l'ONU et en vertu du droit international afin de préserver la paix et la sécurité internationales.
De nombreuses associations de défense des droits humains avaient déjà exprimé leur attachement à la légalité internationale et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, mettant en avant la volonté du peuple sahraoui à lutter pour sa liberté et son indépendance. Ces associations estiment que la question sahraouie n'était pas un conflit régional, mais une question de décolonisation. (SPS)