
Genève, 17 sept 2025 (SPS) – En marge de la 60e session du Conseil des droits de l’homme, la présidente du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires, Mme Gabriella Ströms, a présenté son rapport annuel au siège du Conseil des droits de l’homme à Genève.
Le rapport, référencé A/HRC/0/35, couvrant la période de mai 2024 à mai 2025.
a porté sur les disparitions forcées dans le contexte de la protection des terres, des ressources naturelles et de l’environnement, indiquant qu’au cours de l’année sous revue, l’équipe des Nations Unies a examiné 1 278 cas concernant 38 pays.
Depuis sa création en 1980, le Groupe de travail a traité 62 904 cas, alors que plusieurs États s’abstiennent toujours de divulguer le sort de milliers de personnes disparues.
Pour la présidente, ce crime, qualifié à la fois de crime contre l'humanité et de crime d'extermination, exige des États concernés de respecter leurs obligations internationales et coopèrent avec les mécanismes compétents des Nations Unies pour mettre fin à ces souffrances et révéler la vérité aux familles.
Pour sa part, la militante des droits humains El-Ghalia Abdallah Djimi, contactée par l'Agence de presse sahraouie (SPS), a que la question des disparitions forcées ne saurait être limitée, ni close avant la révélation de la vérité et la traduction en justice des responsables.
Elle a en outre souligné que cette question est liée à l'occupation marocaine et qu'ignorer le sort des disparus constitue une grave violation du droit international et des droits humains fondamentaux. (SPS)