Les pays d'Amérique latine appellent au respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination

الامم المتحدة
jeu 12/06/2025 - 20:46

 

New York (Nations Unies), 12 juin 2025 (SPS)  Durant les travaux du Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation (C-24), plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont appelé à accélérer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à mettre fin à l'occupation de la dernière colonie d'Afrique.

Le représentant du Venezuela a réaffirmé le soutien de son pays à la décolonisation du Sahara occidental, réitérant sa position inébranlable sur la question sahraouie et sa forte solidarité avec le peuple sahraoui dans sa juste lutte pour exercer son droit inaliénable à l'autodétermination, conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies.

Il a également regretté que le peuple sahraoui n'ait toujours pas exercé son droit à l'autodétermination «en raison du non-respect total du mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) depuis plus de trente ans». Il a souligné le soutien constant du Venezuela à la cause sahraouie et ses efforts pour rapprocher les deux parties – le Front Polisario et le Maroc.

Pour sa part, la représentante du Nicaragua a déploré l’endurance du peuple sahraoui près d'un demi-siècle d'exil, d'occupation et de déni de son droit inaliénable à l'autodétermination. Elle a réaffirmé l'engagement historique et indéfectible de son pays à défendre les droits inaliénables à la liberté, à l'autodétermination et à la souveraineté nationale du peuple sahraoui.

Elle a souligné que la question du Sahara occidental n’est pas un cas isolé, mais s'inscrit dans la lutte mondiale contre le colonialisme, que de nombreuses personnes continuent de combattre. Elle a salué la résistance et le courage du peuple sahraoui face à l'occupation et sa lutte sacrée pour reconquérir son territoire.

La diplomate nicaraguayenne a insisté sur l'urgence d'une résolution politique de la question du Sahara occidental, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale des Nations Unies, et d'un référendum d'autodétermination supervisé par l'ONU, le qualifiant d'«étape décisive vers la résolution de cette situation coloniale en Afrique».

Par ailleurs, la représentante de la Bolivie a souligné que «la situation au Sahara occidental demeure l'une des questions les plus cruciales en suspens à l'ordre du jour du Comité spécial». Elle a souligné que le droit international, notamment l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, établissait clairement le Sahara occidental comme un territoire non autonome sous occupation, soulignant qu'une décolonisation complète était «inévitable».

Elle a également déclaré qu'un référendum libre, équitable et contraignant constituait sans aucun doute le moyen légitime pour le peuple sahraoui de déterminer son avenir.

La représentante de Cuba a rappelé les nombreuses résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies, du Conseil de sécurité et de l'Union africaine affirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. J'ai exhorté la communauté internationale à adhérer aux résolutions de l'ONU sur le Sahara occidental et rejeté les décisions unilatérales qui méconnaissent les droits du peuple sahraoui, notamment la prétendue «proposition d'autonomie», qui viole le droit international, la Charte des Nations Unies et les résolutions 1514 (XV) et 2625 (XXV) de l'Assemblée générale des Nations Unies.

La représentante du Belize s'est également adressée au comité, soulignant que de nombreuses résolutions de l'ONU et la Cour internationale de Justice ont reconnu le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination comme «une norme impérative du droit international». Elle a déploré que la décolonisation reste incomplète, privant le peuple sahraoui de ses droits, ce qui «rend la communauté internationale complice de cette injustice». (SPS)

Partager