Pretoria, 20 avr 2025 (SPS) L'occupation marocaine représente une préoccupation de dimension mondiale qui implique l'intervention de la communauté internationale en vue de protéger le peuple sahraoui, a affirmé Veronica Mente, membre du Parlement sud-africain.
Dans une tribune publiée dans la presse, Mme Mente, députée du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) a assuré que "l'occupation du Sahara occidental n'est pas seulement un problème régional, c'est une préoccupation mondiale. La communauté internationale a la responsabilité de faire respecter le droit international et de protéger les droits du peuple sahraoui", a-t-elle soutenu.
"L'occupation continue du Sahara occidental par le Maroc constitue une violation flagrante et durable du droit international, un mépris flagrant des droits humains et une profonde trahison des principes fondateurs de l'Union africaine". Cette injustice, dira-t-elle, "exige une réponse décisive de la communauté internationale".
"Dans les territoires occupés, la population sahraouie est confrontée à des violations systématiques des droits humains. Les rapports des organisations internationales font état de restrictions à la liberté d'expression et de réunion, d'arrestations et de détentions arbitraires, et de tortures", a-t-elle signalé.
Mme Mente a rappelé, par ailleurs, que les autorités marocaines contrôlaient "étroitement l'information, ce qui complique la tâche des observateurs indépendants pour documenter l'ampleur de la répression", précisant que ce climat de peur et d'intimidation visait à museler le peuple sahraoui et à perpétuer l'occupation.
Elle a estimé, en outre, que "la dimension économique du conflit complique encore plus la situation" au Sahara occidental. La députée a rappelé, à ce propos, que le Maroc a "investi massivement dans l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, notamment le phosphate et les ressources halieutiques", notant que "ces ressources, qui appartiennent au peuple sahraoui, sont utilisées pour soutenir l'économie marocaine et consolider l'occupation. Cette exploitation économique ajoute une nouvelle injustice au conflit et souligne la nécessité d'une pression internationale pour que le Maroc rende des comptes". (SPS)