Lancement de la campagne pour la libération des prisonniers politiques sahraouis 

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sam 29/03/2025 - 13:47

 

Chahid El-Hafedh, 29 mars 2025 (SPS) Le ministre des Territoires occupés et de la Diaspora, Mustafa Mohamed Ali Sid El-Bachir , a annoncé samedi, le lancement de la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, sous le slogan «Liberté pour les prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines».

Lors d’une conférence de presse, tenue au siège de l’archive de l’information, le ministre a souligné cette compagne dont le coups d’envoi sera donné depuis la France, à travers la marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis initiée par la militante des droits humains, Claude Mangin, épouse de Naama Asfari condamné à 30 ans de prison ferme à la prison de Kenitra.

Cette marche qui partira dimanche depuis la Mairie d’Ivry sur Seine vise à sensibiliser le monde aux souffrances des prisonniers politiques sahraouis condamnés à des lourdes peines allant de 20 ans à la perpétuité, afin de permettre à Claude Mangin de pouvoir visiter son mari et la libération de tous les prisonniers politiques qui croupissent encore dans les prisons marocaines.

La marche traversera plusieurs villes de la France avant d’arriver en Espagne pour sensibiliser le monde aux souffrances des prisonniers politiques sahraouis et aux persécutions, répressions et intimidations qu'ils subissent dans les prisons de l'occupation marocaine.

Elle arrivera en juin à la ville marocaine de Kenitra où se trouvent les prisonniers politiques sahraouis, qui représentent une préoccupation majeure et une priorité à l’ordre du jour des réunions du Secrétariat national du Front Polisario avec un suivi constant de la part du gouvernement sahraoui, a fait savoir le ministre des territoires occupés et de la diaspora.

La campagne internationale, a-t-il dit appelle également à briser le blocus médiatique et militaire imposé aux  territoires occupés, l'expulsion de délégations étrangères, le pillage continu des ressources, le déplacement forcé des populations autochtones et les investissements étrangers dans les territoires sahraouis occupés. (SPS)

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