Chahid ElHafedh, 07 fév 2025 (SPS) L'Union des journalistes et écrivains sahraouis (UPES-sigle en espagnol) a condamné dans les termes les plus forts l'expulsion du journaliste du journal El Independiente, Francisco Carrión, de la ville occupée de Dakhla par les forces d'occupation marocaines et a qualifié cette attaque contre la presse de nouvelle étape dans l'escalade marocaine qui confirme la persistance du blocus médiatique, policier et militaire imposé aux parties occupées de la République sahraouie.
L’union des journalistes sahraouis a déclaré que le Maroc n'autorise que des visites au service de la propagande coloniale au Sahara occidental occupé, tandis que les villes sahraouies occupées sont fermées aux journalistes, militants et observateurs qui traitent la question sahraouie de manière impartiale ou en solidarité avec la juste lutte du peuple sahraoui.
Le journaliste espagnol s'est rendu dans la ville occupée de Dakhla pour mener une enquête journalistique sur la répression quotidienne contre le peuple sahraoui.
Le journaliste espagnol est considéré comme l'un des journalistes spécialisés dans la question du Sahara Occidental, et a écrit plusieurs articles et travaux journalistiques sur le dossier et ses développements.
Au cours des semaines précédentes, des membres de la Coordination des associations d'amitié avec le peuple sahraoui (CEAS) et le journaliste José Carmona ont également été expulsés de la ville occupée de Dakhla.
Le Maroc a expulsé 307 personnes, dont des professionnels des médias, des avocats et des militants des droits de l'homme, pour avoir tenté d'enquêter ou de vérifier la situation des droits de l'homme dans le territoire occupé du Sahara occidental.(SPS)