Appel péruvien pour la libération des prisonniers sahraouis de Gdeim Izik

Lima (Pérou), 24 déc 2016 (SPS) Le Conseil péruvien de solidarité avec la République arabe sahraouie démocratique (COPERASD) a appelé à la libération des prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik et tous les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines.

A deux jours du procès des prisonniers sahraouis, groupe de Gdeim Izik, le COPERASD appelle dans un communiqué à "la libération des prisonniers politiques sahraouis", exhortant la communauté internationale à dénoncer "la politique génocidaire du royaume du Maroc contre la population sahraouie."

"Le procès manque de garanties et est automatiquement nul, comme l'ont souligné les organisations internationales", a-t-il expliqué, affirmant que "la défense des Sahraouis est entravée".

"Le royaume féodal du Maroc a expulsé les juristes internationaux et a refusé l'accès aux observateurs internationaux à ce procès", a ajouté le Conseil péruvien, qualifiant le Maroc du plus grand transgresseur des droits de l'homme dans le monde."

"Par conséquent, nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis et demandons à l'Organisation des Nations Unies d'arrêter l'extermination (des Sahraouis)", a dit le Conseil, pressant la communauté internationale à organiser le référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui".

Plus de 40 avocats, constitués en collectif international de soutien aux prisonniers politiques sahraouis ont indiqué à la veille de ce procès que le 16 février 2013, les 24 accusés avaient été condamnés par un tribunal militaire à de très lourdes peines à l’issue d’un procès "inéquitable".

Pour l'opinion internationale, ces 24 militants et défenseurs des droits de l’homme sahraouis arrêtés, torturés et condamnés en raison de leur participation présumée au camp de protestation de Gdeim Izik en 2010, une mobilisation collective spectaculaire destinée à protester contre les discriminations économiques et sociales dont les Sahraouis s’estiment victimes de la part du gouvernement marocain.

 Jeudi dernier ces avocats ont demandé l’application du droit international humanitaire sur le territoire du Sahara occidental.(SPS)

020/090/TRD 241630 DEC 016 SPS