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Le Sahara occidental occupé, un territoire non-libre, selon Freedom House

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Washington, 6 fév 2019 (SPS) Le Sahara Occidental occupé demeure un  territoire non libre où le respect des droits politiques et civiques connait une régression importante, selon l’ONG Freedom House.
En 2018, les territoires sahraouis illégalement occupés par le Maroc n’ont  enregistré aucun progrès en matière de libertés démocratiques, précise l’ONG américaine dans son rapport 2019 sur la démocratie dans le monde, présenté mardi à Washington.
Freedom House leur attribue un score de 4 points sur cent (4/100), l’un des plus mauvais au monde. La situation des libertés au Sahara Occidental occupé, sous occupation marocaine, ne s’est pas améliorée, les territoires cumulent chaque année des notations négatives.
Le rapport qui couvre la démocratie en termes de libertés civiques et de droits politiques s’intéresse, entre autres, au pluralisme et à la  participation politique, ainsi qu'à la liberté d’expression et aux droits d’association.
L’année dernière, le Sahara Occidental a enregistré les pires scores en  matière de libertés civiques et droits politiques, cumulant une notation de 7/7 pour ces deux indicateurs ainsi que pour l’indicateur relatif à l’évaluation de la liberté en général.
La notation pour ces trois indicateurs est établie sur ordre décroissant de 1 à 7 où le score 1 (un) représente un degré maximal de liberté et le 7 (sept) le plus mauvais score.
Freedom House a encore intégré cette année le Sahara occidental dans le classement des territoires "non indépendants", en veillant à la faire apparaitre sur la carte géographique comme un territoire complètement séparé du Maroc.
Le rapport détaillé sur la situation des libertés au Sahara occidental sera publié incessamment, indique Freedom House.
A l’échelle mondiale, l’ONG constate un recul des libertés en 2018 pour la treizième année d’affilée.
Sur les 195 pays évalués, 68 ont connu une régression des droits politiques et des libertés civiques contre 50 seulement qui en ont enregistré une progression.
Ce centre de réflexion alerte sur l’affaiblissement de la démocratie aux Etats-Unis, qui a été en particulier impactée par la régression de l’Etat de droit et des garde-fous contre la corruption.
En matière de libertés, les Etats-Unis connaissent actuellement des "tendances similaires" à celles observées dans des "pays où la démocratie a été rattrapée par l’autoritarisme", avertit cette ONG.
"Le plus grand danger vient du fait que la démocratie aux Etats-Unis n'est  pas infiniment durable, surtout si un président montre peu de respect pour  ses principes", a explique Michael Abramowitz, président de Freedom House. (SPS)
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