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Le Comité de Jumelage de Gonfreville l’Orcher appelle à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis

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Chahid ElHafed, 09 avr 2016 (SPS) Le Comité de Jumelage de Gonfreville l’Orcher dont la ville est liée par un jumelage à la daira de Jreifia (camps de réfugiés sahraouis-Dakhla) a appelé depuis Jreifia à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, selon un communiqué parvenu à SPS.
Une délégation de Gonfreville l’Orcher qui se trouve en visite de travail à Jreifia, vient de prendre connaissance que des juristes européens avaient été arrêtés lors de leur arrivée au Maroc, alors qu’ils se rendaient auprès des prisonniers politiques détenus dans la prison de Salé, a déploré la délégation.
Réagissant à ces agissements du Maroc ; la délégation a appelé le gouvernement français et les autorités européennes de condamner, sans réserve,  cette nouvelle atteinte aux droits de l’homme, demandant l’élargissement de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Elle a en outre appelé à l’organisation, urgente, du référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui promis par l’ONU depuis plus d’un quart de siècle, réaffirmant le soutien total du comité de Jumelage de Gonfreville l’Orcher à la lutte juste et exemplaire du  peuple Sahraoui.
Le Comité de Jumelage de Gonfreville l’Orcher s’associera et encouragera toutes les initiatives prises  dans ce sens, a souligné la même source.
Durant son séjour, la délégation du Comité de Jumelage de Gonfreville l’Orcher a rencontré la population réfugiée Sahraouie de la Willaya de Dakhla et notamment de J’Réfia et a constaté de visu la situation de vie difficile suite aux inondations d’octobre 2015, notant la ferme volonté d’obtenir l’application du droit international.
La population réfugiée s’est dite "profondément" inquiète de la situation réservée aux Sahraouis résidant sur le territoire occupé du Sahara Occidental, arrestations arbitraires, atteintes au droit de manifester, violences régulières, a conclu le communiqué. (SPS)
020/090/000 091740 AVR 016 SPS