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« Ban Ki-moon vient donner une impulsion aux pourparlers »

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Point de presse de Brahim Ghali, ambassadeur de la République sahraouie
« Ban Ki-moon vient donner une impulsion aux pourparlers »
 
Brahim Ghali, l’ambassadeur de la République sahraouie, a animé, dans la soirée de mardi, un point de presse axé exclusivement sur la 25e session de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Johannesburg et la tournée annoncée du SG de l’ONU, Ban Ki Moon, dans la région. « C’est un tournant », dit-il, évoquant le sommet africain. Quid de ce tournant ?
 
L’appel lancé par l’organisation continentale à l’Assemblée générale des Nations unies à « fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination pour les populations du Sahara occidental », la demande adressée au Conseil de sécurité pour « assumer ses responsabilités » en réglant les « questions du respect des droits de l’homme et de l’exploitation illégale des ressources du territoire » et la protection du Sahara occidental « en tant que territoire non autonome contre tout acte susceptible de saper son intégrité ».
 
Autre décision africaine saluée par Ghali : le renouvellement du soutien de l’UA à Joaquim Chissano, son envoyé spécial au Sahara occidental, et l’adoption à l’unanimité en Afrique du Sud du communiqué du Conseil de paix et de sécurité du 27 mars 2015. Celui-ci, tout en déplorant l’échec de la communauté internationale à trouver une solution à ce conflit qui a éclaté il y a quatre décennies et qui est inscrit depuis cinquante ans sur les tablettes de l’ONU comme un territoire à décoloniser, a exhorté le Conseil de sécurité à organiser rapidement un référendum, conformément aux décisions pertinentes de l’OUA/UA et aux résolutions des Nations unies.
 
« Ban Ki-moon sera dans la région avant la fin de l’année », dit-il. Raison de cette tournée ? Il veut donner une impulsion aux pourparlers qui n’avancent pas et peut-être se faire une idée avant de procéder à une évaluation et une quelconque révision du processus basé sur des consultations bilatérales et des navettes diplomatiques adoptées depuis début 2013 par Christopher Ross.
 
« Une chose est sûre, le prochain rapport du SG de l’ONU au Conseil de sécurité sera déterminant », ajoute l’ambassadeur sahraoui, souhaitant entendre sous peu des appels, en Afrique et ailleurs, à boycotter les produits marocains. Notamment ceux qui viennent des territoires occupés.Djamel B.